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Τετάρτη 7 Δεκεμβρίου 2011

Borussia Dortmund 2 - 3 Marseille (UEFA Champions League)



L’OM a réalisé un exploit démentiel en allant s’imposer 3-2 à Dortmund après avoir été mené 2-0 au score ! Les Olympiens sont en 8es de finale de la Ligue des Champions.


Il n’y a que l’OM pour faire ça et c’est pour ça qu’on l’aime. Ca, c’est une qualification héroïque, sur le terrain de l’ébouriffant champion d’Allemagne, là où aucune équipe française ne s’était jamais imposée. Ca, c’est une victoire à l’arraché, en toute fin de match, après avoir été mené 2-0 !
Comme à Anfield ou au Luzhniki, le but-miracle est venu du pied droit de Mathieu Valbuena. Il aurait pu être moche, de raccroc, et cela n’aurait gêné personne. Mais en plus, il est superbe. Un joueur dans le vent, et derrière une frappe imparable, en cloche, pour mettre sens dessus dessous le banc marseillais, et la tribune visiteurs. Une joie de dingue pour un match de fou.
En février, l’OM sera au rendez-vous des 8es de finale. Pour la 2e année d’affilée, et après avoir hérité d’un groupe rapidement qualifié « de la mort ». Les Phocéens en sortent bel et bien vivants. Les mines tristes ne sont pas à chercher du côté de Marseille, mais en Grèce et en Allemagne. Au Pirée, c’est même encore plus terrible. L’Olympiakos a aussi réalisé un petit exploit en battant 3-1 Arsenal. Mais il ne l’emmènera qu’en Europa League.
L’enfer avait été promis aux Olympiens. Ses portes se sont ouvertes après un gros premier quart d’heure d’observation. Les premières chaleurs ont débuté avec un regain d’intensité dans les rangs allemands. Mais cela a vraiment pris tournure à la 23e minute quand Howard Webb n’a pas vu la poussée de Lewandowski dans le dos de Diawara, sur une touche prolongée par Kehl. C’est regrettable car le geste d’antijeu du joueur du BvB a mis Kuba dans une position idéale, au cœur d’une défense trop attentiste, pour battre Mandanda d’un tir croisé (1-0).
Le début des ennuis. Car dès lors, l’OM aura un mal fou à exister jusqu’à la 45e minute. Battue dans les duels, trop imprécise, l’équipe marseillaise se paralysa. Et subit.
Bien qu’involontaire, la faute de Mbia sur Kehl (qui sortira sur blessure) dans la surface, toujours en plein dans le temps fort germanique, a chargé l’addition à la 33e. Car elle entraîna un penalty, et le deuxième but de Dortmund (2-0), tandis qu’Olympiakos disposait dans les mêmes proportions d’Arsenal. Il fallait alors pas mal un optimisme forcené pour concevoir un happy end.

Le but de Remy a TOUT changé

Après de longues minutes passées à errer dans l’obscurité, l’OM a fini par mettre la main sur l’interrupteur. Il le doit à son côté fort mardi soir, le droit où Azpi a été son meilleur défenseur et où Amalfitano, son animateur le plus tranchant. D’un centre tête levée et pied assuré, l’ancien Lorientais a exploité l’appel de Remy. Le talent de l’ancien Niçois a fait le reste (2-1, 45+1).
En une seule et unique occasion, la formation de Deschamps avait entrevu la voie à suivre. En même temps qu’elle avait administré un sacré coup derrière la tête de son adversaire.
Le peuple jaune, magnifique pendant une mi-temps avait compris que son printemps ne serait pas européen. Son équipe aussi.
La seconde période sera de fait si différente. L’OM sut y reprendre le commandement, avec une bonne entrée de Benoît Cheyrou, puis plus tard de Jordan Ayew et Mathieu Valbuena.
Mais avant que « petit Vélo » n’affole le palpitant de toute la famille OM, il aura d’abord fallu égaliser. Après avoir été devancé in extremis par Hummels (57e), André Ayew signa le but qui a définitivement laissé imaginer l’inimaginable, de la tête, sur un corner botté par Amalfitano (2-2 84e). Et juste après, le bonheur était total avec le troisième but. Celui d’un scénario qui déchainera pendant longtemps encore les superlatifs, et qui entre avec fracas dans la grande légende olympienne.

http://www.om.net/fr/Saison/102002/Calendrier_Resultats/1181/PhenOMenal