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Δευτέρα 28 Νοεμβρίου 2011

Marseille 3 - 0 Paris-SG (Ligue 1)


Ici c'est Marseille !


C’est l’histoire d’un match qui a gagné une place de choix dans la légende des Marseille-Paris. L’histoire d’une équipe archi-favorite, en tête du championnat, qui pensait à voix haute « prendre l’OM au bon moment », et qui s’est fait retourner comme une crêpe par onze Olympiens déchaînés.
C’est la vérité d’une soirée qui a réchauffé les cœurs (endoloris ces derniers mois) des supporters bleu et blanc. Sera-t-elle celle de la suite de la saison ? Il est bon de l’espérer. Car le reste du championnat ne doit pas rimer avec « train-train ». Cela doit être une reconquête. Et ce ne sera possible sans afficher la même envie.

L’OM n’a peut-être pas de pétrole mais il avait une idée. Celle que le PSG nouveau serait peut-être trop tendre. Et que devant les difficultés il ne saurait pas forcément se « lever l’âme », comme on dit chez nous. Tout l’inverse des joueurs de Deschamps qui ont parfois paru être prêts à mourir sur le terrain. Leur engagement survolté aura totalement fait perdre les pédales aux Parisiens. Avec un exemple éloquent. Celui de Pastore, qui bien que surprotégé par le corps arbitral, comme Obama à un G20, aura été d’une médiocrité spectaculaire. El flaco (« le maigre ») n’a pas fait le poids du Clasico.
Il sera aussi bon de signaler que l’agressivité phocéenne n’aura jamais débordée en agression. Il s’est surtout agi d’être le premier sur le ballon et de se mettre minable pour le conserver. Avec des mentions spéciales pour les deux latéraux, Azpilicueta et Morel, absolument intenables.
Bien sûr, offensivement, le style de l’OM n’a pas toujours été académique avec une tripotée de longs ballons aériens. L’équipe a aussi souvent ressemblé à 11 bulldozers lancés à vive allure.

Et pourtant ce serait réducteur que d’analyser la prestation marseillaise uniquement sous l’angle d’une victoire de « gros bras ». Les trois buts sont ainsi venus d’attaques placées, et n’ont rien du à la chance.

Sur le premier, Loïc Remy s’envola dans les airs pour reprendre victorieusement de la tête un dépôt d’Azpi (1-0, 9e).
Et si l’OM perdit ensuite son attaquant numéro 1, sur blessure (cheville), l’entrée précipitée de Jordan Ayew ne fut pas franchement une bonne nouvelle pour l’axe francilien qui souffrit mille maux devant la technique en mouvement du jeune ghanéen.
Il manqua ainsi d’offrir le deuxième but à Lucho. Ce sera pour Amalfitano, à 25 minutes de la fin. A l’origine de l’action, l’ancien lorientais termina le boulot avec une précision clinique, du droit (2-0, 65e).
Le Vélodrome était déjà un volcan. C’est dire son incandescence quand Andre Ayew boucla la démonstration de force, d’une tête smashée (3-0, 85e) sur un centre d’Amalfitano. Le stade pouvait chambrer à tire larigot, et même adapter le fameux « et ils sont où… ». On lui ajoutera une autre référence : Ici c’est Marseille. Et ici, c’est pas pareil.