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Δευτέρα 3 Οκτωβρίου 2011

Marseille 1 - 1 Brest (Ligue1)


Vite mené et malgré une égalisation rapide d’Ayew, l’OM n’a jamais su trouver la faille pour battre des Brestois rigoureux défensivement et pour qui le match nul est une bonne nouvelle. Ce n’est pas le cas pour les Olympiens.




A la belle soirée européenne de mercredi aura donc succédé une énervante fin d’après-midi. Les faits ont donné raison aux Olympiens : accueillir Brest aura effectivement été bien plus difficile que de battre le champion d’Allemagne Dortmund trois jours plus tôt. Rentrés aux vestiaires sous un Vélodrome qui grondait fort, ils n’ont pas su battre des Bretons rigoureux et un brin chanceux.
Ce n’était pas un Brest du tonnerre mais il a su allier réussite offensive maximale et vrai sérieux défensif. Le point du nul va leur donner du courage, ce ne sera pas le cas pour des Marseillais qui restent coincés dans la deuxième partie de tableau dans cette maudite treizième position. Probablement émoussés physiquement par la lourde série de sept matches en 21 jours, ils n’auront donc pas bouclé ce marathon par un succès. Ce fut même avec un "non match" comme le reconnaissait amer José Anigo dans les couloirs du stade.
Ils ont pourtant fait ce qu’il fallait défensivement, se mettant très rarement en danger malgré une composition d’équipe plutôt offensive (Lucho, Diarra et Amalfitano étaient associés au milieu). Seulement, ils ont payé cash une erreur de début de match traînée comme un boulet jusqu’à la fin. Elle est malheureusement venue de Mandanda qui appréciait mal un tir anodin de Poyet dès la cinquième minute de jeu. Le ballon lui filait sous le ventre et finissait sa course dans les filets. On n’en voudra certainement pas au capitaine après tous les exploits qu’il a effectués ces dernières semaines. C’est même la première fois que cela lui arrive en cinq saisons sous le maillot blanc. D’autant qu’il restait 85 minutes ensuite pour rectifier le tir.

Avec huit joueurs brestois réputés pour bien défendre dans leur camp, campés en deux lignes de quatre biens serrés, ça s’annonçait galère. Ca commençait pourtant plutôt bien. Il fallut une belle combinaison de Valbuena avec Remy qui lançait l’attaquant dans la profondeur côté droit. Il voyait Ayew au deuxième poteau qui reprenait de près la passe à ras de terre en taclant (1-1, 19e). Joli mouvement.
Le plus dur était fait ? Le Vélodrome l’a certainement cru. Et pourtant…
Dans une partie du match où aucune des deux équipes ne prenait l’ascendant, chacune se montrait timidement dangereuse. La tête piquée de Diarra sur un corner de Valbuena méritait meilleur sort (26e), celle de Baysse flirtait sérieusement avec le poteau de Mandanda (29e).
La donne n’a en fait jamais vraiment changé dans cette rencontre durant laquelle Omrani effectuait sa première en pro et Cheyrou son retour pour 30 minutes. Certes un peu désordonnées, la plupart des initiatives olympiennes se heurtait à un pied ou une tête bretonne. Ce fut donc une longue succession de mouvements souvent avortés par imprécision. L’agacement pointait le bout de son nez à force de ne pas y arriver. Du côté des Olympiens comme de celui du public. D’autant que Baysse manquait d’un rien le coup franc de Roux (72e).
Rarement, l’OM trouvait de l’espace pour s’exprimer : La frappe en pleine course d’Amalfitano était au-dessus (73e) ; sur un dégagement de Mandanda, Remy parvenait à s’emmener le ballon mais sa frappe du gauche manquait de puissance pour inquiéter Elana (76e). Pas suffisant alors que la frappe flottante d’Ewolo obligeait le gardien marseillais à repousser difficilement dans les arrêts de jeu. Rien n’a vraiment réussi aux Marseillais en ce dimanche après-midi ensoleillé. Pour sortir de la grisaille, les quinze jours de trêve internationale qui arrivent permettront déjà de se changer un peu les idées.

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